jeudi 17 novembre 2011

Collés, serrés....cultivés ?

Les transports en commun, ce n'est pas la panacée et vous pouvez désormais en témoigner en ligner sur le site participatif Cher Voisin de Transport.

Parfois en grève, soumis à des aléas techniques, perturbés par des "incidents voyageurs"...nos moyens collectifs de locomotion laissent parfois à désirer.
Mais pour avoir vécu longtemps dans des régions qui ne disposent pas du même réseau que nous et où l'automobile engorge complètement le réseau routier...s'il m'arrive d'être tassée dans une rame bloquée, je ne tarde pas à me souvenir des heures sans fin où je cuisais dans ma voiture arrêtée sur la route du littoral. 

Et pour finir d'apprécier mon transport urbain, je viens de m'apercevoir avec plaisir que la RATP a étoffé son catalogue de ballades d'architecture contemporaine et dont je vous avais déjà parlé il y a deux ans : Archi-Bus, où par ligne de bus, de tramway ou métro, sont décrits les bâtiments remarquables qui ne sont pas forcément relatés dans les guides de voyage.

Image RATP

A vos tickets, et à plus dans le bus !
(A ce jour : Bus 30, 52,60, 63, 64, 87, 88, 95, 96, la Traverse - tramway 3 - Métro 6)

dimanche 13 novembre 2011

Trop chou


Il y a près de 6 mois j'ai bénéficié d'un cours à l'école de cuisine du Ritz (oui je sais je vous dois le récit de cette mâtinée, mais je suis la reine de la procrastination).

La recette de pâte à choux que je vous livre est celle qui m'a été apprise à cette occasion.

Je n'ai pas été toujours très brillante en réalisation de chouquette, cela doit faire à peu près 7 ans qu'une amie qui me veut beaucoup de bien avait tenté de m'apprendre mais mes choux ressemblaient invariablement à des crottes farinées.

Au fil du temps, j'ai progressé et désormais je sais même faire des éclairs. 
Si vous êtes vous-même doté d'une bonne ampoule au plafonnier, vous aurez compris que j'ai mis 7 années à maîtriser la pâte à choux.

Cependant, je cherchais depuis longtemps à faire les chouquettes comme celles du boulanger. Vous savez, savoureuses, qui fondent en bouchent et qui sont humectées de sucre juste comme il faut mais pas trop. 

Après avoir un chouille réfléchi à cette problématique d'envergure pour mon palais, deux tentatives vers des modes opératoires différents...Voici enfin ma formule magique !




Ingrédients 
5 oeufs
1 jaune
3 cuillères à soupe de sucre en poudre
Sucre en grains
125 grs de beurre
125 grs de farine tamisée
12,5 cls de lait
12,5 cls d'eau
1 pincée de sucre
1 pincée de sel

Opérations

Préchauffer le four à 210°.

Préparer une plaque sur laquelle vous posez une feuille de cuisson.

Préparer une poche à douille, sans douille.

Dans un bol, mélanger 5 oeufs. Réserver.

Dans une casserole, faire chauffer beurre, lait, eau, pincées de sucre + sel.
Quand le beurre est fondu, retirer la casserole du feu et ajouter en une fois la farine. Bien mélanger jusqu'a ce que la mixture devienne compacte.

Y ajouter en 3 à 4 fois les oeufs en mélangeant bien avant chaque ajout.
Au final l'appareil doit être lisse et assez liquide comme une pâte à gâteau.

Pocher les chouquettes par petit tas, pas plus gros qu'un marron, sur la plaque en espaçant bien chaque monticule.
Poser sur chaque chou une petite poignée de sucre en grains.

Enfourner la plaque pour 20 mns environ. Les choux doivent être bien gonflés et à peine dorés.

Dans un bol, mélanger le jaune d'oeuf avec les 3 cuillères à soupe de sucre, ajouter une à deux cuillères à soupe d'eau.
Entrouvrir le four et appliquer le jaune d'oeuf au pinceau.
Le contact avec l'air ambiant va faire dégonfler les choux. NO PANIC.

Remettre au chaud à 150°C porte entrouverte pour 15 mns environ, le temps que les choux regonflent et soient bien dorés.

Verdict sur les chouquettes by la Chouquette : 



PS #1 : ne pas dorer au jaune d'oeuf lors de la première cuisson, sinon les choux seront trop colorés.


PS #2 : cette semaine j'ai offert à une autre gourmande ce livre, et je crois bien que je vais me l'offrir très très prochainement.



jeudi 10 novembre 2011

Joie ! Joie ! Belle étincelle divine !

Vous avez bien évidemment comme moi reconnu sans délai les premières paroles de l'hymne européen...c'est à dire L'Hymne à la Joie. Et comme j'ai le sentiment qu'un petit mémo audio ne serait pas du luxe...vous pouvez cliquer ici-bas pour actualiser votre Beethovenmania.



"Maman, Maman, je vais chanter à l'Opéra Garnier !" crie #2 à tue-tête (Schrcrogngneu...je pensais que Garnier n'accueillait que les tutus ! On aurait osé me mentir ???)
Vérification faite dans le cahier de correspondance, ma fillote de 9 ans va donc chanter L'hymne à la Joie en version originale, à Pleyel avec l'orchestre symphonique de Radio France, dirigé par Myung Wung Chung. Noyée au milieu de 1499 autres enfants.



Je suis curieuse de voir comment s'orchestre une telle masse de zébulons, alors je me suis évidemment inscrite sur la longue liste des parents accompagnateurs en espérant être retenue le 1er décembre.

Et puis si je ne suis pas avec eux, au moins j'aurais pu savourer la suite des paroles : Fille de l'Elysée, nous entrons l'âme enivrée dans ton temple glorieux."
Texte amusant en ces temps électoraux dans une UE bien secouée...



dimanche 6 novembre 2011

Des toupies, des figurines, des livres, des légos...

tout plein de cadeaux ...C'était trop cool.
Ok il faudrait peut-être que je démarre mon histoire au début.

En fait, ça a failli ne jamais avoir lieu, mais finalement elle a changé d'avis. 
Déjà que j'ai jamais pu faire de goûter d'anniversaire, soit parce qu'on venait de déménager, soit parce que ma petite soeur venait de naître, soit parce que je l'ai tellement énervée qu'elle a dit qu'elle ne voulait inviter personne.

"Elle" c'est Maman, je l'adore mais des fois vraiment...ben elle est pas hyper rigolote.
Alors comme je suis né en septembre, j'aurais dû avoir mon goûter avec mes copains depuis longtemps, mais bon je pense qu'elle avait un peu raison et que j'ai vraiment exagéré en début de l'année du CE1.
Mais je m'en fiche, hein, je savais bien qu'elle finirait par me dire qu'on inviterait mes copains.

Un soir, elle est revenue avec des invitations à remplir, même qu'elle les a écrites elle-même et que j'ai décidé d'inviter 6 mecs du CE1 A et B. Je voulais en inviter plus mais elle était pas trop d'accord, enfin elle devait avoir raison parce qu'ils sont un peu turbulents et tout et tout, tu comprends ?

Et puis ma mère, elle ne rigole pas avec les invitations et les réservations et tout ça, alors finalement il n'y en a 5 qui ont répondu et qui sont venus.
Maman ne savait pas trop ce qu'on allait faire comme sortie, un atelier ou un musée. Et puis le samedi matin, elle m'a dit qu'on irait écouter des contes. J'ai eu peur que mes copains trouvent cela bof-bof mais Maman avait pas l'air de vouloir changer d'activité, alors bon tant pis j'allais pas râler, elle aurait été capable de tout annuler.

Ils sont arrivés en cascade les uns après les autres le samedi après-midi.
Il y avait Elvis le balèze, Lucas la carotte - on l'appelle comme cela à cause de ses cheveux et on n'a pas le droit le taper parce qu'il porte ses lunettes tout le temps, Benjamin la puce parce qu'il est tout petit, Gwenael et Augustin mon voisin qui est en CM2.
Mes copains ils ont eu tout de suite une idée super cool. Ils ont décidé de faire une bataille de coussins.
Maman elle ne s'en est pas rendue compte tout de suite parce qu'elle aime bien discuter avec les autres mamans.

Quand Elvis est tombé sur Benjamin, ça a fait un gros boum sur le parquet et les deux sont restés immobiles pendant au moins trois jours. Comme à la fin, Benjamin ne se relevait pas, j'ai quand même été chercher Maman.
Je ne sais pas pourquoi elle avait l'air contrariée et elle nous a dit d'enfiler tout de suite nos baskets et nos blousons.

On est parti dare-dare dans la rue, même que Lucas voulait donner la main à personne parce que c'est vrai quoi on n'est pas des filles et il y avait pas la maîtresse pour dire de faire le rang, et on est monté dans le métro.
Là Lucas a fait l'andouille comme d'habitude mais ça Maman le savait pas parce que c'était la première fois qu'elle le voyait. Alors j'ai prévenu Lucas que Maman elle rigolait pas forcément avec le bazar dans le métro, et avec le bazar tout court, et même que Lucas il a dit que si ma Maman le grondait alors la sienne lui couperait la tête. Même pas vrai. Alors j'ai voulu lui coller une tarte mais Elvis m'a arrêté le bras et ma tarte est arrivée sur le crâne de Gwenael qui a crié très fort que je lui avais fait très mal.

Là, Maman a dit "STOP ! On descend !"

Pour qu'on court un peu, Maman a proposé qu'on joue à 123 Soleil. 
Mais ils arrêtaient pas de tricher alors on est arrivé à un théâtre, ça s'appelle la Gaîté Lyrique mais on n'a pas vu de siège, de rideaux, de scène ou même des comédiens.

On a vu Julien et Irène. Irène, elle nous a distribué des coussins en nous disant que c'était pas pour poser sur la tête et Julien, il avait l'air tout gentil mais il avait quand même une grosse voix pour nous dire qu'il fallait qu'on écoute bien l'histoire qu'il allait nous raconter.

Alors là, c'était hyper bizarre parce qu'ils nous ont fait rentrer dans une salle toute sombre où il y avait plein d'ombres et de lumières, il paraît que ça s'appelle une exposition. 
Et là Julien a commencé à raconter l'histoire terrible de Persée. Même que des fois je me souviens plus de son nom de guerrier et je l'appelle Vis.


De temps en temps, Julien nous a fait changer de place dans l'exposition et on pouvait jouer avec les objets mais bon quand même on était là pour le conte alors il fallait un peu se tenir tranquille.
Et puis quand même hein Julien il raconte trop bien les batailles avec les épées, Pégase et Médusa.
Exposition TRACKERS jusqu'au 13/11/11


L'histoire de Persée elle est vachement bien, il a une tête de gorgonne qui te transforme en pierre si tu la regardes et je crois que Maman elle aurait bien aimé l'avoir dans son sac comme Persée pour nous pétrifier.
A la fin du conte, on aurait pu aller jouer à des jeux vidéo à l'étage mais comme on a vraiment trop fait les andouilles dans les toilettes, Maman elle a préféré nous emmener au square en face du théâtre.



On a joué à chat perché et je sais pas comment ça se fait mais Benjamin s'est retrouvé avec le chewing gum d'Elvis dans les cheveux et Gwenael il a fait que tricher alors j'ai été bouder comme Zeus. Lui c'est le père de Persée, je suis sûr que tu le savais même pas. 
Maman elle a pas aimé que je fasse Zeus et que Benjamin pleurniche. 


Alors, Maman a dit "STOP ! On rentre !"

Dans le métro, Lucas a encore fait le clown mais Maman l'a laissé faire. Bizarre.
Ensuite à la maison, j'ai ouvert mes cadeaux et on a mangé le gâteau au chocolat qui était trop bon mais tout le monde voulait jouer avec mes toupies.

Même qu'ils voulaient tous refaire une bataille de coussins sauf Benjamin qui avait peur de coller un coussin sur son chewing gum.

Mes grandes soeurs arrêtaient pas de gronder mes copains qui trouvaient ma petite soeur enquiquinante. Mes copains rigolaient, la chouquette pleurait et mes grandes soeurs criaient. 
J'ai failli devenir sourd. Maman aussi.

Alors on n'a pas eu le droit de faire la bataille mais on a pu regarder un dessin animé et même que Lucas il a écrasé le doigt d'Elvis. Mais comme Elvis est balèze, il a rien dit il a juste bousculé Lucas qui a crié qu'il fallait pas toucher à ses lunettes. 

Après les parents sont tous arrivés, mes copains ont été obligés de rentrer chez eux et tout d'un coup il n'y avait plus de bruit dans le salon.

C'était drôlement chouette ce premier goûter hein Maman ?!?
Même que la maman de Lucas a dit à la mienne qu'elle était hypra sympa. Je suis assez d'accord.


A lire également  : Archive


La Gaîté Lyrique - 3 bis rue Denis Papin - 75003 Paris - M°Réaumur Sebastopol.
Renseignements et réservations fortement recommandées par téléphone du mardi au samedi, uniquement l'après-midi au 33 (0)1 53 01 51 51 ou envoyer un mail à publics@gaite-lyrique.net ; ticket 5 euros par personne, possibilité de régler en chèque culture. Durée du conte : environ 1 heure.

Vive la Radio, vive la France....

Ces jours derniers, j'ai préféré sacrifier mon porte-monnaie qui tendrait plutôt vers l'acquisition d'une veste grise, d'un manteau camel et de derbies assorties...au bénéfice de la maintenance de l'électroménager familial qui part en sucette.

Si l'amour dure deux années, à l'intérieur de mon humble masure les appareils capotent systématiquement au bout de trente-six mois. 
Après avoir réglé les trois interventions des différents réparateurs, je me suis dit que pour les sommes cumulées dans ces dépenses ô combien jouissives, j'aurais pu aller à l'Opéra Bastille en place orchestre.

Mais comme je suis une mère absolument incroyable, j'aime aussi partager la belle musique avec ma formidable progéniture.
Pas uniquement parce que cela permet une sortie au sec durant les jours pluvieux, venteux et trop frais pour geler au square pendant qu'ils y font les chimpanzés, mais aussi parce que les sièges y sont généralement confortables et que si le concert n'est pas intéressant, je peux toujours m'assoupir. Ok je plaisante (à peine).

Alors si vous ne le saviez pas encore, Radio France a mis en place différents partenariats avec notamment la salle Pleyel et le 104 pour que nos chérubins puissent comparer la rythmique chez Brahms et celle de Se/xion d'As/saut.
Votre marmaille a peut-être le bonheur de suivre le programme en groupes scolaires, si vous souhaitez les emmenez vous-mêmes, suivez les carrés violets !

Dans le bilan financier familial, je vais pouvoir continuer à budgéter des dépanneurs, dans la mesure où les billets sont vendus 8 euros par place.
Merci Radio-France (et les subventions du ministère de la culture...) !

mercredi 2 novembre 2011

Par ici la bonne soupe !

Samedi prochain, de 9 à 18 heures, allez flâner du côté de Montmartre. 

A la place des Abbesses, vous y humerez certainement les effluves des légumes fraîchement détaillés et mijotant délicatelement. 
Vous assisterez alors au premier festival de la Soupe à Paris, appelé en ces temps de bobo-Ittude... Amoureusement soupe

Animé par un collectif de bloggers culinaires, la journée se clôturera par l'élection de la meilleure soupière. 
A vos cuillères (à soupe bien sûr.. !) 

(Et moi je suis nominée à amoureusement mère tu seras, 6 marmots tu trimballeras).