mardi 21 juin 2011

Adoucir les moeurs...ou les nerfs ?

Après des week ends fatigants pour cause de fêtes d'école/anniversaires en cascades/spectacle de claquettes-piano/passage de grade au karaté/otite de #4/rdv médicaux en cascade/gestion administrative des activités de l'an prochain/réservation des vacances à l'arrache et des semaines non moins épuisantes avec moults embouteillages/grèves de transport en commun/réunions/tergiversations de chefs-clients-prestataires-vous me cassez tous les c.../bébé malade qui pleure la nuit/zut j'ai encore zappé le cadeau d'anniversaire-le pressing-han c'est les soldes demain/contrats à boucler avant 48 heures/comptes-rendus à rédiger/ne pas oublier de prendre rdv chez le coiffeur.....

J'ai besoin de me réserver des instants d'évasion et j'ai reçu une invitation alléchante pour me croire au MET de New York, mais juste en me téléportant à une encablure du 177.
Cela se passe à la Géode, qui a ouvert ses réservations pour la saison prochaine, et après avoir rempli mon panier au Châtelet et à Pleyel, si je ne suis pas à Cuzco en avril avec mes Sakados, je savourerai la Traviata interprétée par Nathalie Dessay.

Image la Géode



dimanche 5 juin 2011

Se souvenir des belles choses

Saviez-vous que la durée moyenne de possession d'un bien immobilier est de 7 années ?
Aujourd'hui il est rarissime d'avoir une "maison de famille" en raison de mouvements professionnels ou de séismes matrimoniaux de plus en plus fréquents.

Aussi je n'ai pas le bénéfice d'un grenier où dormiraient ma collection de timbres, mes poupées en costume de régions de France ou les œuvres complètes de la comtesse de Ségur, tous passés en pertes et profits à l'occasion de multiples déménagements.

Mais grâce à une famille qui se confond avec la mienne, mon enfance est en partie restée dans un grand jardin rempli de pins, de cerisiers, de cris d'enfants, de bêtises d'adolescents, de balbutiements amoureux, de tous ces instants qui impriment une vie.
J'ai longtemps maudit ce long trajet en train qui met ce havre de paix à près d'une heure du centre de Paris, mais désormais adulte et aspirant - parfois - au calme, j'apprécie chaque retour dans ce bercail qui m'est prêté pour quelques heures.

En 32 ans, le village a beaucoup changé, la maison s'est modernisée et adaptée à l'âge grandissant de ses occupants.
A l'occasion de l'anniversaire de l'un de ses propriétaires, je suis venue apporter un peu de tendresse à ceux qui m'ont tant apporté.
J'ai le sentiment de rouvrir un vieux grimoire et je suis très émue de voir mes enfants et ceux de mes amis d'enfance se construire des occupations qui vont se superposer à celles de leurs parents.


Encore merci de m'avoir permis tout cela, je compte bien être là pour photographier la 90ème...