mercredi 23 mars 2011

20 février 2011 – Bienvenue au paradis

Notre hôtel se nomme le Dolphin View Paradise Resort, car il est situé à proximité de la baie dans laquelle aiment nager plusieurs groupes de dauphins.
Évidemment les quatre hôtels de la région ont tous le terme Dolphin dans leur nom.
Le bateau nous attend dès 6h30 sur la plage et nous partons rapidement vers le site, accompagnés de 5 autres barques.
Gilets de sauvetage pour les enfants et équipement de snorkelling pour tous.


Les marins sont prévenus par téléphone cellulaire par leurs collègues ou par les pêcheurs de la présence des cétacés sur une zone ou une autre.
Après une demie heure de navigation, apparaît un premier groupe de 3. Le capitaine doit deviner quelle sera approximativement la trajectoire des dauphins, pour vous faire plonger de façon à ce que vous puissiez regarder les dauphins nager.

Valentine se lance la première dès que le capitaine ordonne de sauter, alors qu'Amélie et Antoine plus peureux envient leur soeur qui leur raconte les yeux pétillants qu'elle les a vus évoluer à moins de 3 mètres sous elle.

Aussi se décident-ils à se préparer pour le prochain plongeon et sont conquis dès qu'ils assistent à l'élégante nage.
Au troisième arrêt, Antoine sera frôlé par l'un d'entre eux et Amélie en verra sept en tout.

Cinq plongeons en tout, tous très furtifs mais magiques pour nos petits Sakados qui ne savent plus comment classer tous ces souvenirs animaliers.

Ils ne veulent plus quitter leur équipement de plongée bien que nous rebroussions chemin vers la plage de l'hôtel.
Pour ma part, ces furtives nages en mer relèvent d'un vrai exploit de Mère courage, traumatisée il y a 25 ans par les éventuels requins malgaches...
 


La journée continue entrecoupée de siestes sous ventilateurs quand la fée électricité veut bien arriver jusqu'au paradis, Inch'Allah.


Nous passerons les derniers jours à lézarder, prendre un rythme parfaitement pole-pole et humer les alizés venus nous rafraîchir, Asanté (Merci).


Nous hésitons longuement entre la plage de cocotiers ou les plongeons dans la piscine où les enfants frayent à leur grande joie avec d'autres petits et grands anglo-saxons.
Depuis le début de notre voyage, ce sont les premiers camarades potentiels qu'ils rencontrent et bien que la communication ne soit pas aisée, ils trouvent toujours moyen de s'amuser au billard, au ping pong ou dans l'eau.


Mais il nous faut libérer notre place dans cet eden pour retrouver des contrées plus fraîches.

L'aéroport international de Zanzibar nous rappelle d'autres cahutes rencontrées à Madagascar, où rien ne se passe ordinairement sauf un tranquille chaos qui rend dingue tout occidental.
L'imprécision de Précision Air se vérifiera une nouvelle fois pour notre retour sur le continent, avec un vol annulé sans préavis, puis un enregistrement mémorable pour apprendre patience et calme dans une moiteur terrible.


En Tanzanie, il n'y a jamais de problème, si vous avez la moindre inquiétude, il vous sera répondu « Wait! » et vous pourrez ainsi attendre fort fort fort longtemps avant que ne réapparaisse votre interlocuteur impassible...
Il fait aussi chaud dehors que dans l'aérogare qui contient trois portes d'embarquement pour une salle d'attente de 100 m². L'appel des passagers se fait à la criée, c'est plus qu'apocalyptique et tellement kafkaïen que nous finissons par en rire.

Nous nous plaignons tous de la chaleur jusqu'à ce que nous nous remémorions les températures hivernales et le bordel à la française qui nous accueilleront à Roissy.



2 commentaires:

  1. mmmmmm ça laisse rêveuse toutes ces photos de bleus différents...

    Vrai paradis oui !

    lol pour le nom de la cie aérienne, trop bon!!!!!!!

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  2. punaise les dauphins ça se mérite moins que les baleines j'ai l'impression :-D

    sublime as always...

    Asanté !!!

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