lundi 23 novembre 2009

D'une Françoise à l'autre

Je me souviens encore de mon étonnement lorsque, après avoir tapé mon nom sur Google, il y a quelques années, m'était apparue une copieuse littérature concernant une homonyme ! Elle enseignait la biologie sur l'île de Madagascar. Son action en faveur de l'environnement et son engagement m'avaient, à l'époque, réellement séduit.
Et, pour une fois, je ne fus pas mécontente de porter ce nom !

Coïncidence amusante, chez les P. , les miens, la profession d'enseignant est très largement surreprésentée par rapport à la moyenne nationale... avec un penchant pour les matières scientifiques !
Je m'étais dit alors que, si un jour je passais par là, ça serait amusant de rencontrer Françoise P !
D'ailleurs, n'avais-je pas failli aller au moins une fois à Madagascar dans le passé ?
Mais, avec des enfants, le projet fut vite mis entre parenthèses.

Et voilà qu'en ce début de 2009, à l'issue d'un quiproquo né d'une cascade de confusions, je me retrouve face à une jeune femme qui a connu mon homonyme... et affiche pour elle une estime sans réserve.
Elle évoque sa personnalité et le travail qu'elle accomplit au quotidien avec une vraie chaleur, de celle qui rapproche des êtres évoqués et vous communique en même une grosse bouffée de respect et même d'admiration.

Quelques points communs entre elle et moi... je n'ose le penser... physiques peut-être... un parcours plus accompli chez elle à l'évidence, face à moi qui me cherche encore, qui doute, toujours... Une femme qui a réussi à construire un équilibre, une harmonie, entre son intérêt pour la science et une vie qui, au travers de celle-ci, exprime son amour pour la nature et pour les hommes.. De l'autre une femme qui compose avec les pièces du puzzle...

Belle rencontre en tout cas : notre "amie commune" a un caractère bien affirmé. Et, comme moi, elle est curieuse, aime les voyages, la photo... les lignes droites, les lignes courbes, les lignées brisées... (je laisse mon lapsus, qui me fait passer des cours de math de nos enfants à la psychanalyse de comptoir!)

Et une chose est sûre désormais. J'ai vraiment envie d'aller me promener du côté de Madagascar et d'y découvrir cette nature merveilleuse et surtout Framboise... mon homonyme !
 

dimanche 22 novembre 2009

Plouf #18

Je me suis extirpée de la couette bien chaude pour tenter d'évacuer les 47000 calories emmagasinées depuis vendredi.
La convivialité c'est bon pour le moral mais ça l'est également pour l'embonpoint.

C'est donc l'estomac rempli de macarons, St Estèphe, foie gras et autres douceurs que j'ai fait immersion ce matin.

Lestée par ma gourmandise et continuant à suffoquer dans l'effort, j'ai fait un maigre score similaire au Plouf #11, séance datant de 2 mois.
Il va y avoir de la rame pour l'objectif du 2 km/heure : j'ai nagé 1650 mètres toujours en crawl et toujours sur une heure.
Il me manque donc 350 m, un peu comme si j'étais bloquée à l'Etoile et que je n'arrivais pas à atteindre le métro George V...Lors de quelques bonnes séances pré-bronchite, il m'est arrivé d'atteindre la boutique Hugo Boss.

Ma pugnacité vaincra. Foi de Salva. (et foie gras).

dimanche 15 novembre 2009

Ploufs #16, 17 et 17bis

Plouf #16
Mes petites princesses prennent des leçons pour devenir des sirènes. De vraies sirènes, pas comme leur mère qui a la 16e séance a failli mourir noyée.

Non je n'exagère pas.
Crachant, toussant, suffoquant. Vive la bronchite.
J'ai nagé à peine 10 longueurs en m'arrêtant longuement à chaque fin de ligne. Nightmare on the swimmingpool.


Plouf #17
Après une pause d'un mois, me voici ce matin fraîche et dispose devant mon bassin préféré.
Sensation extraordinaire de glisser dans l'eau tel un dauphin.
Surf vite évanoui quand il s'agit de réveiller les muscles. Endoloris après cette longue interruption, fessiers, droits antérieurs, couturiers, muscles radiaux crient rapidement au secours.
Les bronchies s'y mettent aussi.

Je ne nage plus, je rame.
Donc je prends souvent mon souffle et je fais des pauses en bout de bassin.



Là j'écarquille les yeux en observant un nageur totalement anti-académique.
Il est remarquable par la superficie de sa nage. Non pas qu'il ait des bras d'albatros.
Mais parce qu'il a besoin de 2 m² pour se mouvoir avec la grâce d'un poulpe. Sur le dos, les bras qui moulinent perpendiculaires au buste, les fesses tirant le corps vers le bas et les jambes hésitant entre des battements et des grenouillages.
C'est amusant à regarder mais pénible de nager avec cette chose dans sa ligne.

Comme les nageurs du matin ne sont pas là pour s'amuser, quelques congénères se chargent de le déloger.
Fin de la rigolade, j'ai péniblement effectué 1000 mètres en 35 mns. La loose.

Plouf #17bis
C'est mal me connaître de croire que je me laisse abattre au premier canardage.

Après avoir écouté un peu de Saint Saëns et de Ravel avec les enfants, je reviens en force l'après-midi à l'occasion d'un autre cours de natation des sirènettes.

Mon maillot à peine sec, je replouffe.
Mais attention pas avec n'importe quel clown.
Avec la soeur de Lio à mes côtés svp. Oui oui oui.
Même que la dame fort jolie et fort élancée a des vergétures. Comme quoi la notoriété ne protège pas de tout. Et même qu'elle a fort peu nagé et n'a pas tenté le crawl.

Mes demoiselles sont occupées pour 30 mns, je me lance avec une énergie étonnante.
25 mns, 750 mètres à un rythme légèrement plus soutenu que le matin. Yeepee !

La suite mercredi prochain ?

mercredi 11 novembre 2009

La mélodie de la pluie

Avez-vous déjà écouté la pluie tomber ou joué avec les verres en cristal pour reproduire cette petite musique...
Cette même activité a été développée pour votre ordinateur par Lullatone avec le faiseur de pluie, tout à fait raccord avec la météo automnale.



Sur le même site, quelques petites mélodies enchanteresses que vous pouvez télécharger et utiliser sur vos mobiles ou ordinateurs contre achat de licence ou de droits d'auteurs.

Une de mes favorites est Wake up Wake up...qui pourrait peut-être m'aider à dégainer plus vite le matin.

(merci Delfée pour l'info).

mardi 10 novembre 2009

Besoins...

d'évasion.

Ca trotte dans nos têtes. Une année sabbatique pour un tour du monde.

Nous avons évoqué le sujet à plusieurs reprises mais nous repoussons sans cesse l'idée par attachement matériel.
Peur de perdre un emploi, de briser une carrière, d'être à cours d'argent.
Rien de méchant en somme quand on y réfléchit bien.

C'est de la faute de Chacha.
Chacha travaille avec moi depuis 2 ans, elle a désormais 28 ans.
Sans attache sentimentale depuis quelques mois, un job avec des collègues formidables à mon image mais sans réelle visibilité sur sa progression professionnelle, rien à résilier sauf un abonnement chez Bouygues Telecom. Et paf le chien, voilà qu'elle nous a collé une demande de visée longue durée pour l'Australie et sa démission dans la foulée.

Comme ça.

Alors à cause de Chacha, nous voilà repartis à rêver d'un tour du monde.



Amélie cherche des dauphins et des kangourous.
Valentine a cité les Pyramides et le Sphinx, un fourmilier, des chevaux, un zèbre et un éléphant.
Antoine veut voir des voitures et des tuks tuks.
Laurent partirait découvrir le Zimbabwe et Buenos Aires.
Je rêve de l'île de Pâques, la Nouvelle Zélande, New York, la Patagonie, Tokyo.

Et après avoir navigué ce soir à travers différents reportages photos de tours du mondistes, j'en conclus qu'il est bien dommage d'avoir parcouru d'aussi beaux périples pour en ramener des photographies aussi pourries !!!

Sachez que nous avons mis 3 années à nous décider pour quitter l'île Bourbon, aussi soyez assurés qu'une très longue méditation commence sur cette pause et ce qui pourrait être le début d'une reconversion...

Et peut-être conserverons-nous nos craintes et nos besoins matériels et que tout cela restera une illusion d'Ailleurs.

lundi 9 novembre 2009

5 bis rue de Verneuil - Paris 7e

C'était la demeure de Serge G.
Il n'est guère original de dire que j'adore ses textes, qui utilisent la langue française comme un mille feuilles avec lequel l'homme à la tête de chou jonglait si bien.

Sur les murs du 5 bis rue de Verneuil, se sont accumuleés des couches de graffitis témoignant de l'amour qu'a suscité l'artiste.
Voici de quoi patienter avant la sortie d'un film de Joann Sfar qui lui sera consacré (20 janvier 2010).



Autour du mur

Vous le savez, c'est aujourd'hui la commémoration de ce qui  a sonné la fin de la guerre froide.

Chacun à sa manière le revivra, mais ce chocolatier Meilleur Ouvrier de France a particulièrement bien illustré l'évènement dans son site.
Je vous invite fortement à aller voir, c'est une petite merveille en communication.

Et pour vous donner un aperçu de ses incroyables créations, si vous ne pouvez pas venir lécher ses vitrines avenue Victor Hugo ou rue de Rennes...


Les souliers en chocolat de Patrick Roger


PS : à défaut de plouf...pas pu nager pendant 3 semaines faute de poumon correct, et maintenant mon bassin a un problème technique...à ce rythme là, je vais faire du 1 km/h et tracter 10 kgs de plus...


dimanche 1 novembre 2009

Mon étoile de mer au sucre

Il faut vraiment que ma toux s'évacue pour que je puisse aller nager, et qu'il pleuve moins afin que nous reprenions nos marches.

Il était écrit qu'en ce week-end, où exceptionnellement nous n'avions aucune activité inscrite et zéro invitation ou invité à gérer, ce serait les 48 heures de la Grande Bouffe au 177.
Outre le croustillant aux abricots et la brioche parisienne, j'ai sorti également un gratin dauphinois, quelques soupes pour faire diététique, et des crêpes. 
Et je précise que lesdites crêpes étaient soit au sucre, soit au nutella, soit accompagnées de glace douceur de lait, voire de chantilly.

Et donc histoire de se faire une belle brioche à la place des abdominaux, j'ai testé une recette de fouasse. 
Je vous assure que ce n'est pas de ma faute. C'est à cause de France 5 et de Monsieur Petitrenaud dont la dernière escapade à Nantes a provoqué cette envie de brioche nantaise.

Préchauffer  le four th. 6 ou 180°.
Sortir 100 g de beurre mou coupé en morceaux

Dans une casserole, faire fondre 50 g de sucre auxquels vous ajouterez lentement 80 mls de lait.

Mesurer et pétrir 
  • 500 g de farine
  • 15 g de levure de boulanger
  • 3 œufs
  • 1 godet de rhum (réunionnais bien sûr)
  • Quelques gouttes d'eau de fleur d'oranger
  • Le lait sucré puis le beurre ramolli

Si vous avez une machine à pain, faîtes pétrir 30 mns au moins, et jusqu'à ce que les graines de levure boulangère soient dissoutes.

Laisser lever dans un endroit tiède et sans courant d'air.
Lorsqu'elle a doublé de volume, dresser en forme de couronne ou de large pain, sur une plaque recouverte d'un papier cuisson.
La Salva's touch : j'ai incisé la boule à 5 endroits, étiré les pattes...de façon à faire une étoile à 6 branches.
Je n'ai pas couvert de jaune d'oeuf, mais j'ai ajouté du sucre en grains.

Dorer la fouasse au jaune d'œuf et enfourner.Cuire 35 minutes et sortir du four aussitôt.
Ne faîtes pas comme moi : si vous partez sur une forme plus fine que le pain, type couronne ou étoile, il faut penser à réduire la durée de cuisson de 10 mns environ. Mon étoile a trop bronzé !
 

Laisser refroidir sur une grille.

Et hop ! :


Edit 12 heures plus tard...
Le Gâteau se dessèche vite et n'a rien de commun avec une fouasse !

Je pense que ma pâte n'avait pas assez levé, et en conséquence la texture ressemble davantage à un gâteau sec qu'à une brioche. 
Avec un chouille d'anis, l'étoile aurait pu être confondue avec un gâteau portugais offert aux invités des fiançailles dans la région de Santarem (si vous m'en retrouvez le nom, je vous envoye une étoile sucrée).

Bref, parfait en canard dans le liquide chaud du petit déjeuner...mais toujours pas réussi à faire une fouasse correcte !