samedi 31 octobre 2009

Se faire une brioche

Quelques jours de vacances cet été chez mon amie Valérie m'ont convaincue d'acheter une machine à pain.
L'odeur du pain chaud se dégageant de la cuisine, la mie encore tiède quand on rompt le pain, le croustillant du pain frais...

Et l'avantage de la machine à pain est qu'elle ne fait pas que du pain, perlimpinpin !
(jeu de mots nul de la bloggeuse fatiguée et en proie à une paressite de réflexion pour écrire intelligemment et intelligiblement).

C'est que la chose fait aussi des brioches. De quoi s'avaler des kilocalories supplémentaires très rapidement car l'odeur de la brioche chaude est encore plus tentante que celle du pain.

Comme je suis sympathique et juste extraordinaire, je vous livre ma recette (et non ma machine, et encore moins la brioche toute prête).

Sortir 1h avant la cuisson 225 gr de beurre doux coupé en dés.

Mettre dans la cuve :
- 1,5 cuillère à café de sel
- 4 oeufs
- 340 g de farine ordinaire
- le beurre ramolli
- 3 cuillères à soupe de lait demi écrémé
- 3 cuillères à soupe de sucre
- 2 cuillères à café de levure boulangère
- facultatif 2 cuillères à soupe de fleur d'oranger

Appuyer sur le programme "brioche", régler le poids sur 750g et cuisson légère et c'est parti pour patienter 3 heures...
Ma touche perso : 1 heure avant la fin du programme, j'ajoute une poignée de sucre en grains (celui que l'on met sur les chouquettes) ou de fruits confits détaillés.

NB : ne jamais mettre en contact direct levure et sel, sinon la pâte ne montera pas.

Et voilà le résultat...




La brioche parisienne est tout à fait réalisable sans machine à pain mais avec beaucoup plus de patience et des proportions légèrement différentes.

Se promener en se cultivant

Chez les Salva, nous avons la ballade utile et curieuse.
Marcheurs oui, mais avec des yeux partout.

Aiguillée sur le site du Pavillon de l'Arsenal par intérêt professionnel, j'y ai découvert des itinéraires de promenades urbaines comme je les adore, baptisées archi-bus, développées en partenariat avec la RATP.

Le long d'une ligne de bus ou de métro, une fiche parcours vous indique à quelle station et adresse se situe un immeuble notoire d'architecture contemporaine.

Ainsi l'archi-bus de la ligne 64 vous ouvrira les yeux sur la promenade plantée Bastille/Vincennes, le quartier des Olympiades et la faculté de Tolbiac, le parc de Bercy, le lycée Hélène Boucher, etc...

Une façon intéressante de découvrir l'évolution récente de Paris !

Croustillant aux abricots et aux speculoos

Ok pourquoi ne pas dire crumble ? Parce que.

Soit vous êtes en été et vous disposez de temps et d'un kilogramme d'abricots frais, dont vous aurez séparé les oreillons et que vous aurez dénoyauté amoureusement.
Soit vous êtes en été et vous êtes doté(e) d'un poil dans la main, ou soit vous êtes hors saison et locavore...alors vous utiliserez d'abricots congelés d'ores et déjà ouverts en deux et dénoyautés.

Je suis donc en automne et accessoirement handicapée par un baobab dans chaque paume.
J'ai mis mon kg d'abricots congelés dans un plat à gratin, sur lequel j'ai saupoudré 150 g de sucre blanc à défaut de cassonade ou sucre roux. Le tout au four à 200°C pendant 20 mns.

Pendant ce temps-là...

Couper 75 g de beurre doux en petits carrés et le laisser mollir à température ambiante.

Mettre dans un sachet en plastique que vous fermerez bien afin de les écraser (ou passer au mixer) une quinzaine de speculoos et une tranche d'un cm de pain d'épices (ce dernier étant facultatif).

Reprendre le beurre mou et le mélanger à la main avec 100 g de farine.
Y ajouter les gâteaux émiettés ou mixés.

Sortir les fruits du four, les égoutter et les remettre dans le plat à gratin ou dans des moules individuels.
Saupoudrer du mélange speculoos + pain d'épices + farine et beurre.
Repasser le tout au four 20 mns à 180° C.

Se déguste tiède, idéalement avec de la chantilly ou une boule de glace vanille ou confiture de lait...
(réalisé et dégusté avec les enfants !)

 

vendredi 30 octobre 2009

Une B.A. et un bon plan à la fois......



Désolée, l'image n'est pas bien grande mais retenez que les fonds collectés sont entièrement reversés aux actions du Secours Populaire, et que l'adresse est 6 passage Ramey dans le 18e, M° 4/12 Marcadet Poissonnieres ou 12 Jules Joffrin.

Et puis tout cela n'est pas bien loin d'autres spots intéressants de ballades : l'Avenue Junot, Montmartre, Abbesses...

lundi 26 octobre 2009

Drôle d'endroit pour une rencontre - suite

Il y a 3 semaines, je vous parlais du coup de foudre d'Anthony pour Gabrielle.


Les va et vient de l'ascenseur continuent de rythmer mes journées et celle de nos deux jeunes gens.
D'une manière totalement fortuite, Gabrielle y a croisé aujourd'hui le jeune homme fort timide, qui à nouveau n'a pas osé lui parler.


Gabrielle était initialement amusée de cette cour virtuelle, et certainement flattée.
Mais l'incapacité flagrante du soupirant à communiquer avec elle a fortement handicapé les chances d'éclosion de cette histoire.


Pour en parachever la fin, la demoiselle m'a expliqué du haut de ses 20 ans qu'elle vient de se séparer de son précedent compagnon après 7 ans de relations houleuses. (Oui vous avez bien compris, elle a un fiancé depuis l'âge de 13 ans !!!!).


Pauvre Anthony, ce n'était donc ni le meilleur endroit, ni le meilleur moment.......

Occuper les chérubins

Quand il fait trop mauvais pour les aérer et quand vous aurez fait votre 25ème partie de Uno...
Vous pourrez toujours imprimer une des petites merveilles proposées par l'Atelier Ringo comme :


- inventer son superhéros



- ou constuire sa ville







vendredi 23 octobre 2009

Ploufs #14 et 15

Alors que crachant mes branchies, je n'ai pas été en mesure de nager depuis 10 jours, j'ai souhaité inscrire mes petites performances afin de rester un peu dans le bain.

Au plouf #14, j'étais exceptionnellement accompagné par un nageur japonais dont je raconterai à une autre occasion le pourquoi du comment.
Toujours est-il que je n'ai pas commis l'impolitesse de planter mon invité trop longtemps au bord du bassin, le pauvre garçon étant essouflé après 20 mns de baignade. Aussi ai-je raccourci cette séance à 45 mns et 50 longueurs (1250 mètres, autant dire du pipi de chat...).

Le dimanche suivant je n'ai pas réussi à me lever.
Tankée au fond de mon lit, je n'ai pas fait tchin-tchin dans le bleu de la piscine.

Vint alors rapidement le mercredi où je me suis fait une énorme violence pour sortir dans le frais et la nuit.
Motivation zéro, besoin de se défouler exponentiel.
Et le miracle fût. 1825 mètres. Record pulvérisé, que dis-je, atomisé.
Sensation de nager comme une fusée. Certes j'exagère énormément mon ressenti, mais même en m'octroyant quelques pauses, j'ai parcouru davantage de longueurs que les fois précedentes.
Grande fierté du cachalot !

Et c'est ainsi que 48 heures plus tard, j'ai commencé mon stage "Tuberculose stade avancé" et que cela fait maintenant 8 jours que je me traîne une bronchite.
Vive le sport.




mardi 20 octobre 2009

Françoise(s)

Vous arrive-t-il de vous tromper ?
Car ma vie est truffée d'erreurs.
Des mauvaises et des très bonnes. De celles qui vous font regretter de ne pas en faire davantage.



Une orientation scolaire à marche forcée pour obtenir un sacro-saint bac C m'a conduite vers Madame Françoise P.
En traînant mes guêtres contre mon gré en 1ere S puis en m'échouant en Terminale D, j'ai subi durant de longues heures ses cours de biologie pour élèves passionnés par la reproduction cellulaire.
Nommée Déléguée de classe pour ma capacité à convaincre, j'étais surtout représentante de ma nullité en sciences qu'elles soient naturelles ou mathématiques.
Si ma venue dans cette section s'est révélée être une catastrophe pour mon baccalauréat, elle a néanmoins permis de tisser une réelle amitié avec une enseignante pas comme les autres.


Françoise P., passionnée par son pays d'adoption, ferait partager son amour de Madagascar et de son biotope unique à une poule sauvage.
Elle y réside depuis près de 40 ans et vous fait découvrir avec ferveur les coins et recoins de ce pays grand comme la France et le Bénélux réunis.
Pour nombre de mes congénères de lycée, elle est une figure marquante de notre adolescence pour nous avoir emmené dans de mémorables "classes vertes".

Durant nos années réunionnaises, j'ai eu l'occasion de revoir épisodiquement Françoise P. qui a quitté son statut de Mme P., pour celle que j'appelle désormais plus familièrement Framboise.


Les S@lv@ sont ensuite revenus à Paris et mon histoire avec Françoise P. aurait pu s'arrêter là.
Quelques mails, la bonne année, et la bise aux enfants.


Comme Internet est une bulle pleine de surprises mais surtout une sacrée toile d'araignée, j'y retrouve sur un réseau social bien connu une personne nommée Françoise P.
Ma Framboise. Mais sans photo rattachée au profil.


Je prends derechef contact avec Françoise P. sur le ton familier qui nous sied depuis 20 ans.
Elle me répond poliment que je dois faire erreur, nous échangeons deux ou trois brefs messages.
Bien qu'il s'agisse d'un quiproquo d'homonymie, nous décidons de rester en contact.


Via ce réseau social interactif, et au fil des mois, nous nous découvrons.

Françoise P., deuxième du nom, vit à Paris. N'est pas professeur de biologie et n'a jamais mis les pieds à Madagascar.
Elle a par contre grandi dans la même banlieue verdoyante que moi, aime la photographie, les huîtres et le Cap Ferret.
Ces amusantes coïncidences nous ont poussé à nous rencontrer.

Un déjeuner de copines pas tout à fait ordinaire.

Pour Françoise c'est une grande première : faire la connaissance d'une inconnue croisée sur internet.
Pour moi c'est une récidive. Pour avoir lié plusieurs amitiés ainsi, je sais que l'écrit réfléchit souvent la personnalité de son auteur.
De son physique je n'ai vu qu'une photo de son visage. Elle me reconnaîtra plus facilement alors que je vais devoir la deviner.
Une femme s'avance énergiquement vers moi, confuse d'être à peine en retard.
Je découvre une Françoise élancée et nerveuse.
Je ne peux m'empêcher de penser à son homonyme. Même stature, même sagacité.


Durant deux heures, nous allons nous découvrir davantage de points communs.
Etudes d'économie, plaisir de l'écriture et des bavardages.
Musées, culture.
Curiosité sur le monde et le genre humain.
Elle exerce ce que j'ai longtemps cru être le plus beau métier du monde : journaliste.

J'ignore ce que me réservent mes Françoise(s) P. mais ces erreurs rentreront dans la colonne "bénéfiques".

lundi 19 octobre 2009

Tamalou

J'ai mal à la tête, à la gorge et partout dans le corps.
Amélie a mal à la gorge et au ventre,
Antoine a mal partout alors il ne peut pas se laver les dents (sic).

Bronchite : 3 - Salva encore valides : 2

dimanche 4 octobre 2009

Géraldine

Souvent lors de mes séances aquatiques, je pense à elle.



C'est la rentrée du Lycée Français de Tananarive, nous avons 15 ans et notre rencontre a lieu en salle 201.
Le professeur de français fait l'appel et un nouveau nom émerge. Géraldine G.

Elle arrive d'Abidjan.
Ses cheveux sont blonds comme la paille et ses boucles cachent à peine un visage dynamique d'où ressortent deux billes bleues pétillantes.
Elle est mince avec le corps ferme des vraies sportives.
Son habillement classique détonne parmi la nuée d'adolescentes qui se croient toutes vêtues à la dernière mode.


Comme toutes les nouvelles élèves, Géraldine reste un peu en retrait de la trépidante vie du Lycée durant quelques jours.

Son père officie pour la Commission Européenne, aussi la jeune fille a pris l'habitude de s'adapter tous les 3 ans à des environnements différents.
Elle observe ce microcosme de jeunes expatriés qui se développe pareillement à Abidjan, Prague ou Tananarive. Enfants de milieux aisés qui ignorent pourquoi leurs parents ont été appelés à faire de la coopération dans ce pays.

Elle se moque de savoir si elle sera invitée à la prochaine boum.
Peu importe qu'elle n'ait pas d'amie avec qui partager ses jeudis après-midi et ses week ends.
Géraldine se concentre sur des activités sportives et individuelles. Excellente cavalière, elle est aussi une nageuse émérite qui laisse sur place les succédanées de sirènes que sont mes copines.

Rapidement, les succès sportifs de Géraldine s'ébruitent. Concours équestres et compétitions de natation la font monter au firmament des vedettes du Lycée.
Elle gagne l'amitié des midinettes par son aisance naturelle, décomplexée de la volonté de charmer.
En classe de première à l'occasion d'une classe découverte, elle m'apprendra à faire les lits en portefeuille et depuis l'année de terminale, c'est grâce à elle que je sais tourner correctement les bras pour le crawl.


1990.
Je la retrouve par hasard rue d'Assas. Nous partageons un café, nos souvenirs et nos projets.

Confinée dans une chambre d'étudiante de 6 m², loin de son cheval, elle continue de galoper à sa façon. Etudiante en géographie, elle se soucie davantage du devenir de l'Humanité que de la prochaine soirée festive.
Elle envisage de passer son été au Malawi dans un projet d'alphabétisation. Elle aimerait aussi emmener les enfants à la mer et leur apprendre à nager.
Je ne nage plus et je vais travailler comme hôtesse d'accueil pour me payer un mois en Algarve entre plages et boîtes de nuit.


C'est durant cet été qu'elle a rencontré l'homme de sa vie au fin fond de l'Afrique.
Depuis, elle s'appelle Soeur Géraldine.

jeudi 1 octobre 2009

Drôle d'endroit pour une rencontre

Elle se plante droite depuis près de 40 ans face à une gare. Elle a vu passer des millions de personnes, à ses pieds et en son seing.
Ses ascenseurs sont vétustes, grincent et ne diffusent pas de musique. Mais ils sont six afin de desservir les 15 étages et y distribuer les nombreux travailleurs qui pénètrent en masse aux alentours de 9 heures et la quittent aussi nombreux vers 18 heures.

Voilà près de 3 ans que je m'y rends pour justifier mon salaire. J'y joue les cadrettes fans de Poulidor.
Je pratique ces élévateurs au moins 4 fois par jour, parfois davantage.
L'éclairage y est sinistre, 2 parois sur 4 sont ornés de grands miroirs qui renvoyent l'image chiffonnée d'employés stressés et tassés dans cet immeuble de grande hauteur.
Ici le taux de suicide sur le lieu de travail est nul : parce que les fenêtres teintées en noir ne peuvent s'ouvrir.


Elle porte un long gilet beige, des leggings noirs, des bottes assorties. Ses longs cheveux blonds sont bien lissés.
Elle s'est maquillée et habillée afin de paraître plus âgée et pour se donner de la contenance.
Gabrielle a 20 ans à peine et est étudiante en contrat de qualification.
Durant deux ans, elle se rendra au 6e étage de cette tour afin de s'immerger dans une entreprise.


Anthony a 31 ans et vit à Nantes. Il est consultant en informatique et sa vie est remplie de missions en dehors de sa région.
C'est un garçon élégant qui aime la mode et les costumes cintrés.
Il aimerait partager son rare temps libre avec une jeune femme plutôt qu'avec son ordinateur.

Depuis un an, il vient régulièrement au 13 étage de cette tour rendre compte à l'un de ses clients importants.


Ce soir sa réunion hebdomadaire a été écourtée.
Après avoir vérifié sur son smartphone l'horaire du prochain TGV vers l'Ouest, Anthony file vers la rangée des six ascenseurs. Il saute dans le premier qui se présente et peste intérieurement contre la foule qui s'y presse.

Une sonnerie tinte à chaque stop et l'appareil fait l'omnibus : Ting ! Ting !
- 11e une autre SSII, montent deux costumes noirs, avec leurs portables en besace, et un mobile greffé dans chaque main. La même panoplie qu'Anthony. Il salue ses clones.
- 8e une agence de communication : nouveau chargement de marques fashion et haute technologie.


Ting ! L'ascenseur s'arrête à nouveau.

Il est 18.00.
J'ai quitté mon bureau depuis quelques minutes pour vivre ma vie de maman.
Dans toutes les écoles parisiennes retentit la cloche de la fin de journée.
Les remplaçants de Jules Ferry libèrent mes minis fauves et c'est en rugissant que nous regagnons en tribu le 177.

Dans ma tour noire, l'élévateur a stoppé au 6e étage. Y entre un ange blond éclairant la forêt de costumes gris et noirs.
Anthony est au fond à gauche, il est obligé de se tortiller pour repérer le niveau.
Grâce aux miroirs, il peut apprécier la demoiselle aux longs cheveux blonds. Impossible de l'aborder, un uniforme rayé et deux cartables séparent les deux jeunes gens.

Ting - Déjà le rez de chaussée.
Les portes s'ouvrent et libèrent ces hommes et femmes pressés de rentrer chez eux.
La jeune fille se dirige prestement vers la sortie, traverse la rue et s'engouffre dans le métro.

Anthony a trop hésité pour lui demander son nom.
Les leggings et les bottes noires disparaissent. Et il doit rentrer à Nantes.

Il revient à l'accueil et s'enquiert du nom de la société qui occupe le 6e étage. Il s'agit de la grande A.

Dans le train, l'image de la chevelure dorée le taraude. Il ne peut se résoudre à attendre sa prochaine venue pour connaître son nom et la contacter.
La grande A doit bien avoir un site internet. Hélas il n'y trouve pas de photographie des employés.
De moteur de recherche en réseaux sociaux, il essaye longuement de retrouver la trace de la jolie demoiselle.

Alors que je n'étais pas dans cet ascenseur, c'est à l'insu de mon plein gré que je rentre dans le champ d'action.
Pour densifier mon réseau professionnel je suis inscrite sur un réseau social dédié. Anthony y dégote mes coordonnées et me demande courtoisement par mail de l'aider.
Il s'excuse de sa démarche et me décrit rapidement celle que je devine être Gabrielle.
Je n'ai aucun mérite car dans cette grande A, il y a peu d'anges blonds et beaucoup de vieilles biques.

Le lendemain, tel le Saint Bernard des youngs and celibs, j'adresse un mail à la demoiselle et lui fournit une photo du jeune homme issue de son CV en ligne en lui demandant si elle s'en souvient.
Elle revoit la forêt grise et noire qui remplit fréquemment l'ascenseur, hésite et fouille dans ses souvenirs.

Piquée dans sa curiosité elle m'interroge sur la finalité de ma requête. Je lui expose la recherche d'Anthony, lui donne ses coordonnées électroniques et lui indique que je ne communiquerai au jeune homme ni son nom ni son téléphone.

C'est à Gabrielle d'écrire maintenant la suite ou de siffler la fin de cette drôle de rencontre.