jeudi 6 août 2009

Out of town

Il est temps de remiser les escarpins et de sortir les baskets et les tongs, voire les chaussures de randonnée.



Sacs à dos bouclés, crème solaire, paréos, maillots, topoguides.
Décollage imminent pour le break estival.

Et spécialement pour vous, voici le roadbook de l'été des S@lv@ (campagne/montagne/mer ; foie gras et huîtres, tout un programme...) :


Afficher Salva's Summer 2009 sur une carte plus grande



I'll be back !
Bonnes vacances !

Profiter de la ville lumières...

un peu vidée de ses habitants, et remplie de touristes...
Non pas pour faire la queue 2 heures à l'Eiffel Tower ou perdre du temps à l'exposition des objets bizarrement collectionnés par Martin Parr au Musée du Jeu de paume...

Optez plutôt pour le charme d'un ancien hôtel particulier situé au cœur de Paris, dans le quartier historique de Saint-Paul, et restauré par un cabinet d'architectes renommé (Yves Lion).

Pour les fans de photographie et les non moins fans d'architecture, courez rue de Fourcy, dans le 4e arrondissement Métro Saint Paul et vous y trouverez la Maison Européenne de la Photographie.

La MEP dispose d'une collection permanente mais surtout expose régulièrement des grands noms de la photographie et jusqu'au 31 août accueille des clichés magnifiques signés Henri Cartier-Bresson.

Ma préférée est celle-ci



De la photographie presque ethnographique, qui saisit l'instantané comme personne avec une minutie et une patience incroyable.
Un véritable artisan compositeur de personnages et de lumière qui ne manquait pas de lyrisme et de sa belle plume, et résumait ainsi son talent :


mercredi 5 août 2009

Que faire au bureau au mois d'août ???

Après avoir bouclé en charrette tous les dossiers en cours, et tous les contrats du premier semestre...

Après avoir enfin classifié par ordre alphabétique/chronologique, croissant/décroissant, code couleur/horizontal/vertical toutes vos fiches clients...

Après avoir annuellement remis à jours tous vos contacts, archivé vos mails, refait entièrement votre petit tourniquet des cartes de visites...

Après avoir même avancé les singes chauds bouillants de la rentrée, fait la poussière et planifié les vacances de Noël...

Que vous reste-t-il comme occupation pour ces quelques jours d'août ?????

Je vous propose donc de tester votre capacité à langue-de-puter avec ces bonbons acidulés. Tellement acides que seules les VRAIES langues de pute arriveront à les déguster avec plaisir.
A partager évidemment avec les collègues adéquats.



Ne me dîtes pas merci : Bonbons "Langues" (de pute donc), Lutti. Dans tous les supermarchés dignes de ce nom.
Sinon dans ma boîte à bonbons. Au bureau bien sûr.

mardi 4 août 2009

Encore raté...

Deuxième tentative pour changer d'employeur, deuxième fois que je me fais coiffer au poteau.

Postuler pour un nouvel emploi n'est pas chose facile.

D'abord il faut refaire son CV.
Cela oblige à faire le point sur ce que vous savez faire et ce que vous voulez mettre en avant.
Après avoir ciblé ses atouts, il convient de déterminer ses objectifs.

Plus d'argent ? Plus de responsabilités ? Moins de chefferies ?

Vient ensuite le moment de mettre en forme sa motivation dans la lettre adéquate et de chasser l'annonce qui va bien avec vos desideratas.
Ma chance veut qu'en utilisatrice régulière du web et exécutrice d'un métier très relationnel, que je sois assez visible professionnellement.
Du jour où j'ai activé le mode "recherche", je suis régulièrement contactée pour des offres d'emploi.

Parfois totalement inintéressantes, parfois sous-payées mais dans des structures prestigieuses.
Je réponds en sélectionnant rigoureusement les entreprises dans lesquelles je postule. L'espoir que je porte dans mes candidatures n'en est que plus fourni.


La première et longue session de recrutement à laquelle j'ai échouée en avril dernier m'a rappelé un précepte essentiel.

Pour être bon en entretien, il faut se sentir en danger.
Y aller comme si votre survie en dépendait.
Se dire que ce poste est essentiel dans votre évolution.

J'accroche bien lors d'un échange très intéressant avec la responsable de service. Mais il faut conquérir 2 autres personnes.
Redoutant l'échec, je n'ai pas sorti mes tripes lors de l'une des étapes du parcours. C'est ce qui m'a coûté la médaille d'or, doublée par un candidat hautement pistonné.
Déception lourde, compensée par le fait que je n'aurai finalement pas à me déplacer à Besançon et Lille deux fois par semaine.


La seconde session s'est achevée aujourd'hui. Vous en connaissez l'issue.
Très motivée à sortir de la grande A. grâce à ma nullissimme responsable, dite Barbara Gourde, je suis en mode survie intellectuelle.
Parfaitement rodée à la description de mes compétences et de mes objectifs, je sors en douceur mon artillerie : le chasseur de tête est conquis en une heure.
Je suis envoyée derechef dans l'entreprise rencontrer la N+1 de l'emploi convoité.

L'enjeu de cette rencontre n'est pas tant sur mes compétences que sur mes qualités personnelles. La responsable cherche à remplacer une collaboratrice de longue date mais aussi une amie.
Je sens bien que l'élu sera choisi davantage sur sa psychologie que sur ses connaissances en urbanisme. Aïe.

Le poste pilote un projet phare avec un urbaniste non moins en vogue. Le genre de choses à brocarder sur un curriculum vitae. Un de plus à un palmarès que j'aimerais bien accroître.

Mais c'est un peu loin de la maison, en même temps la structure me fait bien envie...Le pour, le contre...
L'entretien est fluide, mais pas plus. J'en sors mi-figue, mi-raisin.

Les jours passent...Je sens la tergiversation dans leur décision...

Finalement c'est une candidature interne qui sera retenue.
Redoutable et difficile de combattre une confiance déjà établie. J'arrive encore seconde.



Double shit !
C'est moi le Poulidor de l'aménagement du territoire.
Je remonterai à vélo en septembre car arrive bientôt le temps des vacances...

samedi 1 août 2009

The greatest

Il y a des jours comme cela où il vous semble que rien ne peut vous atteindre.

Paris au mois d'août, calme, vidée de ses habitants énervés.
Ceux qui restent sont joyeux, profitant de la quiétude estivale.

Un réveil en douceur, la brise fraîche du matin.
Otis Redding en fond sonore. Try a little tenderness.

Les soucis professionnels relégués au 38e rang, rien dans la tête que le vague objectif d'être à 16 heures à la Trinité.

Aujourd'hui Truong et Nora s'y marient, pour le meilleur et le pire.
Le mariage c'est comme un macaron, parfois dur, parfois croustillant.
Souvent doux et savoureux. Un peu comme aujourd'hui.



Happy day les lovers.